Orignal : les milieux ouverts et productifs Par Michel Therrien
Plusieurs adeptes ne jurent que par les habitats fauniques impliquant la présence d’un grand lac, d’une montagne ou d’une coupe forestière pour chasser l’orignal. Or, les milieux humides tels les petits étangs et les savanes sont souvent de véritables trésors cachés pour qui sait comment s’y prendre!
Une savane inspirante!
J’ai fait mes premières expériences de chasse à l’orignal à l’époque où les commerces vendaient des ensembles de chasse rouge et noir à carreaux. À l’aide d’une carte topographique en papier mince du ministère, j’avais découvert une savane passablement reculée de toute forme d’activité humaine.
Il s’agissait en fait d’un ancien lac asséché et parsemé de foins jaunis que les orignaux fréquentaient. C’est justement sur les pourtours de cet écosystème reculé qu’un indice révélateur avait retenu mon attention. En effet, dans la zone de transition marquant la naissance de la forêt, mes yeux s’étaient attardés sur un frottage qu’un mâle du coin venait de réaliser sur un mélèze. En cherchant une place pour m’embusquer, j’ai aussi découvert des couches d’orignaux. Comme je chassais sur un territoire populaire et à faible densité d’orignaux, je suis devenu très attentif, car j’avais le sentiment d’être au cœur de l’intimité des orignaux.
Vous aimeriez en apprendre plus sur les milieux ouverts et productifs, procurez-vous le magazine Aventure Chasse et Pêche présentement en kiosque ou encore abonnez-vous et économisez 50 % du prix en kiosque.
Orignal : les milieux ouverts et productifs
Orignal : les milieux ouverts et productifs
Par Michel Therrien
Plusieurs adeptes ne jurent que par les habitats fauniques impliquant la présence d’un grand lac, d’une montagne ou d’une coupe forestière pour chasser l’orignal. Or, les milieux humides tels les petits étangs et les savanes sont souvent de véritables trésors cachés pour qui sait comment s’y prendre!
Une savane inspirante!
J’ai fait mes premières expériences de chasse à l’orignal à l’époque où les commerces vendaient des ensembles de chasse rouge et noir à carreaux. À l’aide d’une carte topographique en papier mince du ministère, j’avais découvert une savane passablement reculée de toute forme d’activité humaine.
Il s’agissait en fait d’un ancien lac asséché et parsemé de foins jaunis que les orignaux fréquentaient. C’est justement sur les pourtours de cet écosystème reculé qu’un indice révélateur avait retenu mon attention. En effet, dans la zone de transition marquant la naissance de la forêt, mes yeux s’étaient attardés sur un frottage qu’un mâle du coin venait de réaliser sur un mélèze. En cherchant une place pour m’embusquer, j’ai aussi découvert des couches d’orignaux. Comme je chassais sur un territoire populaire et à faible densité d’orignaux, je suis devenu très attentif, car j’avais le sentiment d’être au cœur de l’intimité des orignaux.
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